Mercredi 16 mai
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16
/05
/Mai
15:03
Cette mélancolie qui vient, avant.
Jamais les choses n'avaient semblé si proches, si bonnes, si facile à gouter.
J'amais la lumière n'avait atteint cette paix absolue.
Mais on est vraiment pas dupe.
Cette sérénité, c'est parce qu'on est au bord de la quitter;
cette immobilité, c'est parce qu'on va se lever,
s'élancer.
Il y aura tant à regretter.
C'est effrayant ce que le monde est calme,
avant.
( texte de Philippe et Martine DELERM )
Par felix
-
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Lundi 14 mai
1
14
/05
/Mai
16:22
....J'en appelle à ton rire que tu croques au soleil,
J'en appelle à ton cri à nul autre pareil,
Au silence joyeux qui parle doucement,
A ces mots que l'on dit rien qu'en se regardant,
A la pesante main de notre amour sincère,
A nos vingt ans trouvés à tout ce qu'ils espèrent.
Pour que monte de nous et plus fort qu'un désir
Le désir incroyable de se vouloir construire
En préférant plutôt que la gloire inutile
Et le bonheur profond et puis la joie tranquille....
(extrait de "j'en appelle" de Mr Jacques BREL)
Par felix
-
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Vendredi 11 mai
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11
/05
/Mai
16:19
Pour Bella (voir la liste des liens) j'avais fait une série de photos.
Et celle que je préfère elle est seulement sur son blog...
Et en voici deux parmis les autres ...
accompagnées d'un texte de Martine DELERM
*Hésitation*
A moi de jouer.
Personne ne le sait encore.
Je n'ai plus envie de bouger, plus envie de changer.
Pourquoi faut-il choisir, pourquoi faut il agir ?
Tout semblait si simple. Je n'avais rien encore à séparer.
Mais les ombres s'allongent, à quoi bon reculer ?
Bientôt je n'appartiendrais plus qu'à la motié du monde.
A moi de jouer.
Ose Félix Ose
Hummm...Qu'il est bon d'oser...
Par felix
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Mercredi 9 mai
3
09
/05
/Mai
19:31
Une île
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague
Viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d'être sages
Ou que vingt ans est le bel âge
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île
Une île au large de l'amour
Posée sur l'autel de la mer
Satin couché sur le velours
Une île
Chaude comme la tendresse
Espérante comme un désert
Qu'un nuage de pluie caresse
Viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous cachent les longues plages
Viens mon amour
Fuyons l'orage
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île
Une île qu'il nous reste à bâtir
Mais qui donc pourrait retenir
Les rêves que l'on rêve à deux
Une île
Voici qu'une île est en partance
Et qui sommeillait en nos yeux
Depuis les portes de l'enfance
Viens
Viens mon amour
Car c'est là-bas que tout commence
Je crois à la dernière chance
Et tu es celle que je veux
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Texte écrit par Mr Jacques BREL
Par felix
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10
Samedi 5 mai
6
05
/05
/Mai
17:31
L'homme et la mer
Extrait Des Fleurs Du Mal.
Par Charles Baudelaire
Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !
................................
Par felix
-
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Jeudi 3 mai
4
03
/05
/Mai
21:30
Je ne sais pas si c'est un poil que j'ai dans la main,
mais je cultive en ce moment l'art de ne rien faire...
Pourtant je pense bien à vous et à ce coin de retrouvailles,
mais je me lache à voguer vers une sorte de paresse printanière...
C'est vrai aussi que par ce temps ensoleillé et chaud,
je consacre mon temps à me glisser sous la douce et délicieuse
ambiance du printemps...
Et comme nous a si bien soufflé A.De Lamartine:
O temps ! Suspend ton vol, et vous, heures propices!
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beau jours!
Aimons donc, aimons donc! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons!
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive;
Il coule, et nous passons
Par felix
-
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