delisse

Et oui je ne vous ai pas rendu souvent visite cette semaine.

Et je m'excuse de n'avoir pas encore répondu à vos gentils commentaires,qui vraiment m'ont bien soutenu et éclairé.

Demain je suis de noce, et donc vous comprendrez que j'avais pas mal de préparatif et des jeux à réaliser.

(il faut bien mettre un peu d'ambiance, c'est un mariage quand même..)

Je file.

Et sachez que je répondrai toujours à vos commentaires, même si c'est une semaine apres, hélas.

Bon week-end à tous

Mon petit neveu m'a demandé l'autre jour  pourquoi je n'avais pas d'enfant.

Pour couper court à ce sujet de conversation , je lui est répondu:

" parce que c'est comme çà, c'est la vie"

J'aurais pu lui dire la vrai raison. Seulement je préfère lui offrir du soleil que des nuages à ce petit homme.

Mais pourquoi la dévoiler cette raison à vous.

Vous qui connaissez ,on peut dire, une grande partie mon intimité.

Peut être aussi cette desception de ne pas être père et responsable,

m'a entrainé vers cette envie de m'exposer ainsi à vous sur ce blog.

 Alors pourquoi je n'ai pas eu d'enfants?

Parce que j'étais timide et je fuyais les filles.

Et quand j'ai rencontré ma première femme, j'avais 33 ans et elle en avait 42, et elle ne pouvait plus avoir d'enfants.

Mais j'avais cette envie de construire mon avenir ,enfin.

J'ai voulu la quitter. Mais plus je voulais, plus je l'aimais.

Et je n'ai jamais eu le courage de partir, de blesser malgré tout.

Et voilà qu'à 39 ans quelque chose en moi est mort.

Les enfants de mon amie me prennent pour un vieux et oi je n'ai pas vu ce temps passer...

Mais le temps est écoulé, on dit qu'il y a un temps pour tout.

Si non, l'espoir en tous cas, est perdu.

Et tant qu'il y a de l'espoir....Mais hélas, maintenant , regardant les choses en face, je n'en ai plus.

Alors que peut être que c'est comme crier ma douleur en me mettant nu sur ce blog.

Je parasite ma tristesse par ces douces rencontres et en lisant vos tendres commentaires.

Je jubile et j'oublie...

Mis qu'est ce que je pourrais  attendre d'autre, de ce coin de rencontre.

Où rencontre est resté vituel.

Illusion?

Mais oui, j'avoue, j'espérait touver mon étoile.

Nu comme j'étais , je n'avais plus rien à cacher.

Illusion ;pas tres intélligent de ma part...

Dernière cartouche d'un désespéré.

Mais peu importe, je me sens bien parmis vous.

A chacun son chemin de croix.

Faute de p'tit Félix, je me noie dans votre tendresse et votre amour, sur vos corps si charnels et vos doux mots...

Désolé, mais je n'ai rien voulu cacher de moi.

J'espère que vous me comprendrez et vous m'en tiendrez pas rigueur

Je suis désolé pour le peux de temps que je consacre à ce blog,

en ce moment.

Mais cette semaine est encore trop chargée,

Et oui, mon anniversaire faut bien l'arroser...

(mais sans alcool...la fête est plus folle)

De plus mon appareil photo m'a laché définitivement.

(ohhhh, le traite)

Vos comentaires sont merveilleux ainsi que vos blogs,

et c'est sûr que la semaine prochaine je prendrai mon temps

pour vous laisser des petits mots...

Et pour le plus beau de mes désirs,

voici ce texte de Francis Cabrel:

Les passantes

Je veux dédier ce poème,
A toutes les femmes qu'on aime,
Pendant quelques instants secrets,
A celles qu'on connaît à peine,
Qu'un destin différent entraîne,
Et qu'on ne retrouve jamais.
A celles qu'on voit apparaître,
Une seconde à sa fenêtre,
Et qui, presque, s'évanouit,
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui.
A la compagne de voyage,
Dont les yeux, charmant paysage,
Font paraître court le chemin;
Qu'on est seul peut-être à comprendre,
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main.

A celles qui sont déjà prises,
Et qui, vivant des heures grises,
Près d'un être trop différent,
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant.
Chères images aperçues,
Espérances d'un jour déçues,
Vous serez dans l'oubli demain;
Pour peu que le bonheur survienne,
Il est rare qu'on se souvienne,
Des épisodes du chemin.
Mais si l'on à manqué sa vie,
On songe; avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus,
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre,
Aux cœurs qui doivent vous attendre,
Aux yeux qu'on n'a jamais revus.
Alors, aux soirs de lassitude,
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir,
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir.